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vendredi 30 novembre 2012

55 millions d'euros de l’Union européenne pour les projets « Mer et Littoral » en Bretagne



 

 

  

 

55 millions d'euros de l’Union européenne pour les projets « Mer et Littoral » en Bretagne


Qu’ont en commun : la Criée de Brest, une station d’images satellites, des spots de « pêche littorale » et un chantier d’insertion? Ce sont tous des projets cofinancés par l’Union européenne.

Sur le thème « Mer et Littoral », les fonds européens ont mobilisé une enveloppe de 55 millions d’Euros pour la Bretagne entre 2007 et 2013.

Ces projets illustrent la volonté de la Bretagne à soutenir les projets économiques et scientifiques porteurs et novateurs afin de faire rayonner le territoire breton au niveau européen et international et de contribuer au développement durable de son littoral comme de ses activités maritimes.

Grâce au FEP (Fonds Européen pour la Pêche), l’Union européenne investit près de 28 millions d’Euros au financement de projets qui contribuent au développement durable de la pêche et de l’aquaculture. C’est àce titre qu’elle participe notamment au financement des investissements de la Criée de Brest.

La Criée de Brest a franchit la barre des 2000 tonnes/jour en développant notamment des outils cofinancés par l’Europe
En 2009, la Criée de Brest, dernière criée de l'Ouest à vendre son poisson "à la voix", décidait d’investir 220 000 € pour informatiser ses ventes, dont 44 000 € de financement européen. 3 ans plus tard, 80% des ventes sont réalisées désormais par Internet. La "nouvelle" criée rassemble entre 40 et 50 acheteurs quotidiens. Elle a simplifié la vente, a contribué à obtenir des prix plus homogènes et à s’ouvrir à des acheteurs éloignés géographiquement, comme Nantes ou la Rochelle, attirant un nombre de bateaux plus important. La Criée est passée de 1400 tonnes à 2000 tonnes de poisson par jour en 2012, ce qui l’a même contraint à refuser des bateaux. La modernisation de l’outil est l’un des nouveaux enjeux de la Criée de Brest, afin de lui permettre de gérer sa croissance.


Vigisat

L’Union européenne consacre près de 27 millions d’Euros à la valorisation des atouts maritimes de la Bretagne et de son littoral, financé par le FEDER (Fonds Européen de DÉveloppement Régional), et permet à desprojets comme VIGISAT d’exister et de se développer.
Le projet VIGISAT : 1ère station civile de réception d’images satellites radar en France, valorise l’exception maritime bretonne

Implantée au cœur du Technopole Brest Iroise, la station VIGISAT, dotée d’une technologie novatrice, permet l’observation globale et fine du domaine maritime et terrestre, par tout temps et de façon systématique. Porté par Télécom Bretagne, pour le compte du groupement d’intérêt scientifique (GIS) Bre-Tel (Bretagne Télédétection), le projet a mis en évidence la présence, sur le territoire breton, d’une mixité d’expertises unique en France, en océanographie, en technologie radar et en traitement du signal/image. Le projet a permis de mettre à disposition 200 scènes radars valorisées, à hauteur de 400 000 Euros par an, et de créer 15 emplois au sein de la société Collecte Localisation Satellites (CLS), qui assure l’installation et la maintenance en condition opérationnelle de la station. Le projet global représente 3 500 000 €, dont 45% sont financés par le FEDER).

L’Union européenne soutient par des cofinancements FEADER (Fonds Européen pour l’Agriculture et le Développement Rural), le développement économique et touristique des zones rurales et encourage les initiatives en ce sens, notamment dans le Pays du Léon.

Premier guide en France des meilleurs spots de pêche de bord de mer : un projet novateur destiné à valoriser et développer le tourisme « pêche littorale » du Pays du Léon.

Quand et comment les pratiquer ? Quel matériel utiliser ? Où se loger ? Et quelles activités touristiques pratiquer pour les accompagnants non férus de pêche ? Cet ouvrage, véritable « bible » pratique et pédagogique de la pêche en bord de mer, apporte aux pêcheurs professionnels et non initiés, une connaissance approfondie des meilleurs lieux de pêche du Pays du Léon. Une telle compilation des richesses des ressources naturelles et touristiques du littoral français est novatrice. La France compte 8 millions de pêcheurs, et on en dénombre 50 millions en Europe. Ce projet s’inspire d’actions menées tout récemment en Irlande pour le tourisme de pêche en rivière ou en plans d’eau.

Cofinancé par l’Europe à hauteur de 13 000 Euros, sur les 29 000 Euros d’investissement global, le projet, porté par l’Office intercommunautaire du Léon, s’inscrit dans un projet de territoire plus large. Celui-ci doit permettre au pays du Léon de devenir un vrai pôle touristique de pêche en Finistère, capable de capter une partie des amateurs français et européens et de développer économiquement l’ensemble des communes concernées, à travers une offre complète alliant « pêche – hébergement – tourisme ».



L’Union européenne soutient l’emploi, la formation et la réinsertion sociale, participant à la dynamique économique de la région, par l’attribution de cofinancements FSE (Fonds Social Européen).


Le développement durable et, notamment, la préservation des zones humides, font également partie de ses grands axes d’action. Deux objectifs que le chantier d’insertion « Prélude » poursuit l’un et l’autre.

« Prélude », quand réhabilitation environnementale rime avec insertion sociale


Le Chantier d’insertion « Prélude » intervient pour l’entretien des espaces naturels sensibles, notamment dans le cadre du contrat de services passé avec Brest Métropole Océane.

L’accompagnement technique et socio-professionnel du chantier représente, en 2012, un budget de fonctionnement de près de 55 000 Euros, dont 26 000 Euros sont financés par le FSE.

« Prélude » a acquis, au fil des années, un réel savoir-faire en matière d’entretien des espaces sensibles et mécaniquement inaccessibles. L’équipe de 16 salariés intervient sur 12 km linéaires en entretien des zones humides, inondables et marécageuses, notamment en bord de ruisseau, afin de réhabiliter la biodiversité qui avait disparu, faute d’entretien. On a, notamment, constaté ainsi la réapparition d’une variété d’Orchidée. Embellir la nature, participer à sa préservation, structurent le parcours des salariés du chantier, pour la plupart, bénéficiaires du RSA. Et un travail spécifique est mené par les conseillers techniques afin de guider au mieux les bénéficiaires du dispositif vers des solutions de « réhabilitation » sociale et de retour à l’emploi.



Contact Presse :

Préfecture de Région : Camille Neveu - 02 99 02 17 58 - camille.neveu@bretagne.pref.gouv.fr

Dominique Hervouët - 06 61 70 32 90

jeudi 29 novembre 2012

L'alimentation au cœur des enjeux environnementaux et sociétaux actuels.

Du 19 au 21 novembre s’est tenu au CISP, le programme de formation annuel des cuisiniers des centres de vacances CED de la Ligue de l’enseignement, animé par Gilles Daveau, professionnel de la restauration Bio,qui depuis 15 ans forme les professionnels de cuisine collective à de nouvelles pratiques alimentaires.
A l'occasion des 20 ans de la démarche "Citoyenneté-environnement-Développement durable" (CED) et des Rencontres annuelles de leurs délégués, Hélène Guinot, chargée de mission développement durable à la Ligue de l'enseignement rappelle les enjeux en lien avec l’alimentation au sein de la démarche de développement durable engagée par la Ligue.

Faire évoluer les pratiques alimentaires et travailler sur une éducation à l’alimentation durable
La Ligue de l'enseignement s'est inscrite depuis plus de 20 ans dans la mise en œuvre d'actions environnementales concrètes,notamment à travers la démarche CED, un label dont bénéficie à ce jour 40 centres permanents d'accueil de classes de découvertes, et 5 accueils de Loisirs sans hébergement.
Cette démarche environnementale prend en compte la nécessité de modifier les pratiques alimentaires au sein des établissements, notamment la réduction du gaspillage alimentaire, l’introduction des produits issus de l'agriculture biologique et de productions locales. Mais cette démarche ne peut se concevoir que dans le cadre d’un projet global associant toute l’équipe, du directeur, au cuisinier, mais aussi le personnel de service sans oublier les animateurs.

Un programme de formation annuel pour apprendre à cuisiner autrement
Ces changements profonds passent notamment par une formation des cuisiniers des centres d'accueil enfants labellisés CED pour "cuisiner autrement".Une formation de "cuisine alternative" animée par Gilles Daveau qui transmet des méthodes pour valoriser les produits complets, de saison, bio, locaux et les protéines végétales, afin d'évoluer vers des restaurations plus durables dans un contexte où la maîtrise des coûts reste primordiale.
La formation proposée aux professionnels s’articule en 3 temps : une phase théorique où sont reposées les bases, les fondamentaux, suivi d’une mise en pratique qui se caractérise par une production en volume en vue d’une phase de dégustation qui permet d’avoir un retour sur le menu et les plats préparés et une phase d’analyse de ce qui a fonctionné et des limites.
Selon Gilles Daveau, les changements alimentaires pour être efficaces doivent s’accompagner d’une meilleure compréhension de notre alimentation en intégrant l'ensemble de ses implications : écologiques, économiques et nutritionnelles.

Plaidant pour des évolutions douces plus que pour des changements radicaux, la cuisine alternative défendue par Gilles Daveau repose sur 4 piliers fondamentaux : progresser vers une qualité globale et durable des aliments, mieux les cuisiner, diversifier les menus et notamment leurs composants en végétaux (oléagineux, féculents, légumes, fruits…), redonner du sens et de la convivialité.
« On ne va pas apprendre à un cuisiner à cuire des carottes » explique Gilles Daveau, «En revanche on peut lui apporter des méthodes de cuisson nouvelles, plus douces, qui lui permettront de réaliser des plats où toutes les saveurs et les qualités nutritionnelles des produits seront respectées. Il n’y a rien de pire que de voir dans une cuisine toutes les qualités d’un produit partir dans les jus de cuisson qui ne sont pas même récupérés ».
La diversification alimentaire passe également par une connaissance de végétaux peut ou pas utilisés en restauration collective. Il faut savoir les appréhender pour pouvoir par la suite les combiner et les introduire dans les menus de manière cohérente du point de vue gustatif.
« Les légumineuses, les végétaux sont des alternatives aux protéines animales, qui sans se substituer totalement à elles, permettent de composer un menu hebdomadaire en respectant le prix du panier alloué au cuisinier. Les produits de saison, issus de productions locales ou de circuits courts offrent également les moyens de réduire le coût d’un menu. Dans ces conditions il est possible de  faire bon, sain, et bio en restauration collective ». affirme Gilles Daveau, conscient malgré tout qu’il faut de temps pour modifier les habitudes et que l’important finalement est d’apporter des repères qui permettront ensuite aux cuisiniers d’être autonome et d’évoluer à leur rythme vers des changements alimentaires en marche.

25 ans d’expérience réunit dans un ouvrage : le Manuel de Cuisine Alternative, pour comprendre pourquoi et comment se nourrir autrement.
Bien plus qu’un livre de recettes, il s’agit d’un guide pratique, pédagogique et didactique où Gilles Daveau donne les clefs d’une alimentation du quotidien recentrée sur sa fonction nourricière. L’ouvrage rappel les fondamentaux – comment cuire, associer les aliments – et propose aussi un meilleur équilibre entre produits végétaux et animaux.

mercredi 28 novembre 2012

Super U de Nozay (44), 1er supermarché en France à composter ses biodéchets

SUPER U NOZAY (Loire Atlantique)

1er supermarché en France à composter ses biodéchets


A 30 minutes de Nantes, l’équipe du Super U Nozay est actrice d’une démarche globale et novatrice de gestion des déchets
Initiée en 2008 par la mise en place de caddies pédagogiques, elle prend aujourd’hui une nouvelle dimension. Cette année, grâce à l’implication de leurs équipes, Muriel et Cédric Villette, Associés du Super U Nozay ont décidé d’aller encore plus loin dans leur démarche en valorisant les biodéchets par la mise en place d’un pavillon de compostage.

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Du rayon aux caddies pédagogiques.

Lors du transfert agrandissement, Muriel et Cédric Villette ont mis en place des caddies pédagogiques pour sensibiliser leurs équipes au volume des produits jetés. Du lundi au samedi midi, les produits abîmés ou à DLC dépassées sont retirés des linéaires et stockés dans leurs caddies respectifs. On obtient ainsi la visualisation secteur par secteur des déchets cumulés sur 6 jours de fonctionnement.
Alors une prise de conscience s’opère dans l’esprit des équipes Le samedi après-midi une analyse de la perte est pratiquée afin d’en déterminer les causes et les actions à mener.

En 4 ans le volume des déchets a ainsi diminué de près de 50% permettant un gain de 1 à 2 points de marge.

A cette démarche est associée une gestion plus rigoureuse des stocks,  Une affichette est placée sur les palettes des produits stockés, afin de visualiser la date du dernier passage. Ce système permet d’améliorer les rotations et d’éviter que des palettes ne soient oubliées en réserve.

Du caddie pédagogique au compost, une évolution, pas une révolution.

Grâce aux 10 ans de sensibilisation progressive du personnel, le compostage des biodéchets s’est mis en place dans la continuité de la démarche initiée en 2008.
Les équipes du Super U Nozay sont au cœur du dispositif et contribuent à le faire évoluer pas à pas. C’est, selon Muriel et Cédric Villette, la clef du succès rencontré. Les équipes procèdent, à tour de rôle, au tri des denrées des caddies,  les déconditionnent, les déblistèrent…. Les fruits et légumes sont traités quotidiennement, les moins abîmés sont placés dans un conteneur à destination d’une ferme pédagogique.

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En devenant le 1er supermarché en France à valoriser et composter ses biodéchets, le Super U Nozay constate l’émergence d’un sentiment de fierté des équipes.